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pont par escouades de dix ou douze, pour leur faire respirer un air moins infect que celui de la cale, cherchaient sans cesse à s’approcher des chaudières de l’équipage, et sans cesse j’étais obligé d’ordonner à mes hommes, trop négligera, d’éloigner ces misérables de la cuisine où se préparaient nos alimens. Un matin, je surpris Fraïda écoutant avec attention, l’oreille collée sur la cloison qui séparait ma chambre de la cale, la conversation que quelques esclaves entretenaient à voix basse, croyant n’être pas entendus d’elle. Ma négresse me fit comprendre qu’il s’agissait de quelque chose de sérieux. Je crus que les nègres avaient formé le projet de se révolter, et je redoublai de surveillance. À l’heure où le cuisinier distribuait la soupe à l’é-