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pour lui, et de la franchise pour tout le monde.
— Sois le bien venu, capitaine. Nous avons apaisé le dieu de la barre pour toi. Feras-tu quelque chose pour nous ?
— Voilà une boîte de couteaux, des fusils, un collier de grenat et un baril d’eau-de-vie, que je te destinais.
Le Mafouc prit mon collier de grenat, se le passa au cou, et entama de suite le baril d’eau-de-vie.
— Capitaine, tu peux mettre à la voile pour la grande ville de Boni, où règne Pepel ; je t’accompagnerai sur ton navire. Tu dois être aimé du Grand Être, car tu es généreux et brave : le sang ne t’effraie pas.
En prononçant ces derniers mots, le Mafouc fit voler, d’un coup de damas,