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— C’est toi qui as trouvé cela tout seul, et tu veux m’amener avec toi ?

— Mais pourquoi pas ?

— Ah ! ça, la supériorité a donc changé de bord, et tu as hissé, à ce qu’il me parait, le guidon de commandement à ton grand mât ?

— Mais, matelot, ce n’est pas pour te commander que je te propose de prendre une résolution avantageuse à tous deux. Il ne s’agit pas ici de savoir qui commandera de toi ou de moi, mais bien de décider si mon avis est bon ou s’il est mauvais.

— Puisque c’est ainsi, je ne pars pas. Il n’y a pas long-temps que je t’ai sauvé à Roscoff de dessous les jupons d’une femme, et à présent c’est toi qui voudrais me faire gouverner à ton comman-