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répété avec une expression très-marquée, me fit comprendre, malgré mon peu d’habitude, que cette première entrevue n’avait pas déplu, et que ma timidité même n’avait pas manqué d’une certaine adresse.

Ce jour-là, mon dîner se ressentit de l’intérêt que je crus avoir inspiré à la maîtresse du logis. Je me trouvai servi comme un prince, et Sarah eut des attentions nouvelles, qu’elle me prodigua avec un sentiment qui me rappelait celui qu’elle avait exprimé, en répétant après sa maîtresse, le poor fellow! Ce poor fellow ne tarda pas à devenir le plus heureux de tous les prisonniers.

Avant d’aller plus loin je dois peut-