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tait un homme passionné dans son langage, comme dans ses actions, et qui s’exprimait bien. Il prit ainsi la parole après Lebihan.


Confession du capitaine Niquelet.

« Il y a à peu près un an, que, me trouvant, avec mon dogre, dans la baie de Torbay, pour y chercher fortune, je trouvai un grand trois-mâts, qu’escortait un brick de guerre anglais. La triste mine de mon petit corsaire, qui avait plutôt l’air d’un charbonnier que d’un fin voilier, n’inspira aucune défiance aux navires que je suivais. Le calme étant venu avec le soir, mes deux bâtimens mouillèrent près de la côte, pour étaler le