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célébrités flibustières, les officiers et les malelots groupés autour des tables, se levèrent. Chacun sollicita la permission de trinquer avec ces chefs illustres. La conversation s’engagea bientôt et devint vive et animée. Les capitaines, en remarquant l’intérêt avec lequel je les regardais et j’écoutais leurs paroles, me donnèrent une poignée de main comme à une vieille connaissance. On prit place, on se raconta les motifs pour lesquels on avait relâché à l’île de Bas. On jura surtout beaucoup contre les Anglais. Un des assistans, qui faisait chorus, eut à ce propos une idée qui fut vivement applaudie par l’assemblée,. « Parbleu, dit-il en s’adressant aux quatre capi-