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rai ce bidet-là, pour qu’un vieux de la calle comme vous n’aille pas à pied, quand il y a tant de canailles qui roulent leur palanquin en carrosse.

Je logeai la monture d’Ivon, aussi bien que je le pus, dans la petite cour de notre maison. Mais mon père n’eut pas de repos qu’il n’eût promis à mon pays qu’il accepterait son cheval.

L’entrevue de mon ami et de ma mère fut plaisante. Ivon l’embrassa, comme s’il l’eût connue depuis dix ans, et il ne l’appela plus dès cet instant, que ma bonne femme de mère. Le lendemain de son arrivée, il était établi dans la maison, comme il devait l’être dans le café de Rosalie, à l’Anglais sauté.