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des églises du désert.

Pour la province du haut et bas Vivarais, Velai et Forest,

MM. Pierre Peyrot et Alexandre Vernet, pasteurs, avec deux anciens.

Pour la province du bas Languedoc,

MM. Paul Rabaut et Jean Pradel, pasteurs, avec deux anciens.

Pour la province du haut Languedoc, haute Guienne,
haut Agenois, Bordelois et comté de Foix,

MM. Jean Sicard et François Viala, pasteurs, avec deux anciens.

Pour la province de Provence,

M. Jean Betrine, pasteur, avec un ancien.

Pour la province du Dauphiné, et principauté d’Orange,

MM. Pierre Rozan et Alexandre Ranc, pasteurs, avec deux anciens.

Pour la province des basses Cévenes,

MM. Jean Gal et Paul Dalgue, pasteurs, avec deux anciens,

Pour la province de Normandie,

MM. Jean Godefroy et Louis Campredon, pasteurs.

Lesquels députés ayant présenté leurs lettres d’envoy, elles ont été luës et aprouvées.

M. Figuières, proposant, a été admis en qualité de député, sans conséquence pour l’avenir.

Après l’invocation du saint nom de Dieu, on a élu à la pluralité des sufrages, pour modérateur[1] M. Pierre Peyrot,

  1. Cette expression remarquable de modérateur, pour désigner le chef de la séance d’un synode, fut inventée par la discipline calviniste pour éviter le terme de président, qui semble, selon la grammaire, indiquer une préséance et une supériorité de position ou de rang. L’égalité absolue de tous les ministres entre eux, la présence des laïcs volants dans les synodes, et la parfaite compétence des laïcs pour juger en matières dogmatiques à l’égal du clergé, forment les bases essentielles de la discipline calviniste presbytérienne.