vennes en 1752. Nous voyons d’abord que le colloque
militaire convoqué par les scrupules craintifs de l’intendant1746.
10 décemb.
Lenain, excommunie rigoureusement tous
les fidèles, coupables d’avoir participé à l’idolâtrie de
l’église romaine, pour les baptêmes, les mariages, ou
autrement, soit dans le pays, soit qu’ils se transportassent
à Paris, à Montpellier ou ailleurs. Il fallut
aussi sévir contre une manœuvre odieuse qui s’était
introduite dans l’église même : il fallut retrancher du
corps des fidèles ceux qui, nantis des biens des mariés
au désert, refuseraient de les leur rendre sous
prétexte de la nullité de ces mariages (Mss. Cast. Coll. du 10 déc. art. 4). Le pasteur Corteis, prêté par
les hautes Cévennes au bas Languedoc pour deux
ans, fut définitivement engagé, vu ses éminents services,
à se consacrer au service de cette dernière
province. Le ministre Dunières, dit Lacombe, pasteur
du Vivarais, et le proposant Jean Dumas, dit Pajou,
furent agrégés au corps ecclésiastique du haut Languedoc
(Ibid. syn. prov. du 24 nov. 1747 Mss. P. R.).
Divers articles singuliers de discipline furent renouvelés des anciens synodes. Il fut défendu aux anciens diacres et fidèles, de fréquenter les cabarets, jeux de cartes, de dez, et autres divertissements qui donnaient du scandale ; de prétendre à aucune puissance les uns sur les autres, les voix devant être recueillies dans l’ordre où ils se trouveraient assis ; de quitter le service divin au moment de la célébration de la sainte cène. Il fut enjoint à tous les fidèles d’observer religieusement le repos du jour du dimanche, en s’abstenant non seulement « du travail ordinaire, » mais aussi des compagnies et divertissements : il fut défendu aux fidèles de se permettre « la distraction irrévérencieuse et tout babil dans les saintes assem-