pattes et la jette sur le sol. Elle lève ses jambes en l’air, les écarte et lui dit : « Qu’est-ce que tu as fait ? Comment maintenant me montrerai-je à la maison ? Que dirai-je à mon mari ? » L’ours regarde, il aperçoit une grande fente. Voilà son œuvre ! Il ne sait que faire. Soudain un lièvre passe en courant. « Attends un peu, » lui » crie l’ours, « attends, viens ici ! » Le lièvre obéit. L’ours, prenant la femme par les lèvres du κον, les allonge en tirant dessus et ordonne au lièvre de les tenir un moment pendant que lui-même ira en toute hâte chercher des tilles au bois. Il en rapporte un faisceau si gros qu’il peut à peine le traîner. Il veut recoudre la fente faite à la femme. Il jette les tilles par terre ; la femme a peur, elle pète, ce qui fait faire au lièvre un bond de deux archines. « Eh bien ! Michel Ivanovitch, ça craque partout ! — À présent elle se lézarde de tous les côtés ! » dit l’ours, et il s’enfuit aussi vite que possible.
IV
LE LOUP
n paysan possédait une truie qui venait
d’avoir douze petits ; il l’enferma dans une
étable dont les murs étaient faits de broussailles