tons. » La femme du pope servit le goûter auquel les deux hommes firent largement honneur. « Au fait, si du même coup nous soupions ? » observa ensuite l’ecclésiastique ; « nous passerons la nuit dans la campagne et demain nous pourrons nous mettre à l’ouvrage plus tôt. — Volontiers, batouchka. » La femme du pope leur servit à souper. Après ce repas, ils se levèrent de table. L’ouvrier prit son sarrau et se disposa à se retirer. « Où vas-tu, mon cher ? » lui demanda le pope. — « Comment, où je vais ! Vous savez vous-même, batouchka, qu’après le souper il faut aller se coucher. » Il se rendit à la remise et dormit jusqu’au lendemain matin. Depuis lors, le pope ne s’avisa plus de régaler en une seule fois son ouvrier d’un déjeuner, d’un dîner, d’un goûter et d’un souper.
LXXV
UN PARI
n pope tenait une auberge sur une grande route ;
les moujiks qui revenaient chez eux après
avoir gagné de l’argent au dehors, allaient loger et
dîner dans cette maison. Voilà qu’un jour le pope
dit à un gars : « Eh bien ! mon cher, as-tu fait de