rou ! » Le maître de la maison entendit ces mots : « Militaire, » dit-il, « va faire cela au privé. » Quand le soldat vit que la femme ne répondait pas à ses cris, il se mit à appeler l’enfant : « Nasral, Nasral ! » La-dessus colère de l’aubergiste : « Maudit troupier ! Il a fait ses ordures dans la chambre ! » Il saisit le soldat et le jeta à la porte.
LXXIII
LE POPE ET LE TSIGANE
ans certain royaume vivait un Tsigane qui avait
un père avancé en âge. Le vieillard tomba
gravement malade et prit le lit ; son fils le soigna,
puis il cessa de s’occuper de lui. Que le père demandât
à boire ou n’importe quoi, le Tsigane faisait
semblant de ne pas entendre, et n’avait qu’un désir :
voir mourir le malade le plus tôt possible.
« Eh ! mon fils, mon fils, » dit le vieillard, « tu as
l’air de ne pas me considérer comme ton père ;
et pourtant c’est moi qui t’ai engendré. — Père, »
lui répond le fils, « je t’εμμερδε ! Ce n’est pas pour
moi que tu m’as engendré, mais pour ton propre
plaisir. Retourne dans le ventre de ta mère ; autrement,
père, je te couperai en deux. » Le vieil-