au fond du véhicule ; son υιτ, tendu avec force, se fourra dans un trou de la charrette et ressortit, tout rouge, de l’autre côté. À cette vue, la fille du pope s’écria : « Ah ! ce militaire, quel robuste υιτ il a ! Après qu’il a traversé de part en part ma mère et mon père, le bout s’agite encore ! »
LXI
LE CADEAU DE NOCE DU SOLDAT
n riche paysan maria son fils et donna à cette
occasion un grand dîner. Le soir, on coucha les
époux ; le lendemain matin, on les fit lever, on
leur adressa les félicitations d’usage, puis on les
couvrit d’un drap blanc et le défilé des cadeaux
commença, chacun donnant selon ses moyens.
Tout le monde offrit quelque chose, à l’exception
d’un soldat qui gisait, ivre, sur le plancher. Le
vieillard l’interpella : « Allons, militaire, fais un cadeau
aux jeunes époux ! » Le soldat se lève : —
« Soit, » dit-il, « va pour un cadeau ! » Sans remettre
son pantalon, il va soulever le drap et attaque
la croupe de la mariée. « Militaire, » crie le
beau-père, « ce n’est pas ainsi qu’on fait un cadeau
de noce ! » La jeune femme alors : — « N’im-