du vin, celui-ci un mouton, celui-là une oie grasse, celle-ci un chaudron, celle-là une marmite, etc., etc.
Aussi la fête dura-t-elle tant qu’il y eut à boire et à manger.
Lorsque les gens de la noce furent partis et qu’il ne resta plus le moindre rogaton à grignoter, le mari dit à sa moitié :
« Femme, si tu allais à la fontaine chercher de l’eau pour faire la soupe. Il y a longtemps qu’on n’a entendu le tic-tac du moulin, et il va falloir se remettre à la besogne ; mais auparavant il faut prendre des forces. »
La nouvelle mariée prit aussitôt une cruche et se rendit à la fontaine.
Plus d’une heure s’écoula, et elle ne revenait pas.
Le mari impatienté dit à sa mère : « Allez-donc voir ce que fait votre bru. »
La vieille se dirigea à son tour vers la fontaine, et aperçut Perrine assise sur une pierre, plongée dans des réflexions tellement profondes qu’elle avait oublié le motif qui l’amenait en ces lieux.
« Que faites-vous donc là ? lui cria la