Page:Considerant - Bases de la politique positive, manifeste de l'école sociétaire fondée par Fourier.djvu/40

Cette page a été validée par deux contributeurs.


II.

État des Choses, et Problème à résoudre par toute Doctrine de Réforme sociale.


Les hommes sont encore aujourd’hui divisés sur toute la terre par des intérêts d’Industrie, de Classe, de Parti, de Nationalité, etc, qui mettent entre eux, au grand détriment de tous et de chacun, des hostilités et des haines plus ou moins violentes, au lieu de la bonne harmonie qui devrait les unir pour le bonheur commun et pour l’accomplissement des Destinées communes. De telle sorte que, — malgré les progrès merveilleux réalisés pendant les trois derniers siècles par les Nations civilisées de l’Europe, surtout dans l’ordre des Sciences physiques, mathématiques et des procédés techniques de l’Industrie, — l’Humanité demeure encore universellement soumise au règne du MAL.

Nous croyons fermement qu’il est au pouvoir de l’homme et qu’il est dans sa Destinée de substituer sur la Terre — que Dieu lui a donnée à gouverner, — le Règne de la Richesse, de la Vérité, de la Justice, de la Paix, du Travail…, en un mot le règne du BIEN, au Règne de la Misère, de la Fourberie, de l’Oppression, de la Guerre, de la Dévastation…, en un mot, au règne du MAL.

Nous croyons fermement que le Mal n’a point une Cause absolue dans la nature de l’Homme, qui est le