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Dans cette vue, une adresse à Sa Majesté a été votée à l’unanimité par le conseil colonial.

Bien que cette assemblée soit l’organe naturel du pays, qu’elle soit investie de toute notre confiance, qu’elle ait notre approbation acquise dans les actes où il s’agit de nos fortunes et de la sûreté de nos familles, nous venons, Monsieur le Président, après une mûre et sérieuse attention des choses, lui offrir le concours de nos vœux et nous associer avec elle dans sa démarche auprès du gouvernement de la métropole.

Nous acceptons le projet de l’association, et nous ne mettons pas en question, un seul instant, que ce système ne réussisse ici et qu’il n’assure le bien-être de nos familles et de nos esclaves, et qu’il ne conserve à la France une aussi importante colonie que la Guadeloupe.

Nous joignons nos vœux à ceux du conseil pour la représentation directe à la chambre des députés. Nous verrions avec bonheur notre pays devenir partie intégrante de la France et en former un département.

Agréez, etc.

(Suivent les signatures, au nombre de 35.)




No 12. — COMMUNE DE LA BASSE-TERRE (extra muros).

Lettre du Maire au Président du conseil colonial.
Basse-Terre (extra muros), le 2 août 1847.


Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous adresser sous ce pli l’acte d’adhésion à l’adresse au roi votée par le conseil colonial de la Guadeloupe le 10 juillet dernier.

Vous remarquerez que cet acte est signé par tous les propriétaires présents de la commune.