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Déclarent donner leur adhésion formelle à tout acte ayant pour objet d’entrer franchement dans la voie de l’émancipation ;

Protestent de la sincérité de leur concours à toute mesure ayant pour effet d’opérer la transformation sociale des colonies, sous la condition d’une juste et préalable indemnité et sous les garanties d’ordre et de travail renfermées dans le système de l’association ;

Déclarent que, dans leur pensée, tout autre mode d’émancipation aurait les plus funestes conséquences et entraînerait à la fois la ruine du maître et le malheur de l’esclave.

Fait au Baillif, le 20 juillet 1847.

(Suivent les signatures, au nombre de 21.)

No 10. — COMMUNE DU VIEUX-FORT.

Lettre du Maire au Président du conseil colonial.

Vieux-Fort, 22 juillet 1847.

Monsieur le Président,

J’ai fait part aux habitants de ma commune des communications que vous avez bien voulu me faire des dépêches des délégués du 30 mai, ainsi que de l’adresse du conseil colonial au roi, votée ces jours derniers.

Le plan et les demandes formulés dans ces documents ont été généralement accueillis, et j’ai l’honneur de vous remettre ci-joint la lettre d’adhésion que vous adressent les habitants.

Je suis respectueusement, etc.

Le Maire,
Signé B. Mercier.
Vieux-Fort, le 20 juillet 1847.
Monsieur le Président,

Les soussignés, habitants de cette commune,

Après avoir pris connaissance de deux dépêches des délégués