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La grande question à l’ordre du jour est désormais, et de plus en plus, la réorganisation intellectuelle et morale de l’Occident lui-même.

Le passé a développé les forces industrielles, scientifiques et esthétiques ; mais ces forces ont échappé radicalement à l’action des doctrines anciennes, qui se sont trouvées de plus en plus incapables de les diriger et de les régler. On a même été jusqu’à systématiser un tel état, en déclarant que le but de toute religion est céleste et non terrestre. Il y a plus : même ceux qui admettent encore les anciens dogmes trouvent le plus souvent étrange, et repoussent autant que les plus purs révolutionnaires, toute intervention

    fession est de ressasser indéfiniment des énoncés de questions insolubles.

    Du reste, leur conduite envers le catholicisme est caractéristique à ce point de vue. cachant mal, sous de serviles démonstrations, l’aversion que leur inspire cette noble religion, ils évitent par la proclamation de leur infaillibilité personnelle, le règlement qui émane nécessairement de la reconnaissance de l’autorité pontificale.