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tion à tous les cas, quelque divers qu’ils soient. Nous avons vu le protestantisme anglican proposer la bible et le régime parlementaire, comme moyen de civiliser les peuplades océaniques. Une si naïve exagération de l’esprit absolu, n’est en réalité, que l’expression dernière de la tendues propre à tous les théologismes quelconques.

Nous concentrerons notre discussion à cet égard, sur le catholicisme, qui est à la fois la plus systématique et la plus digne, des doctrines théologiques. Mais notre appréciation s’étendre au fond, et avec plus de raison encore, à toutes les théories théologiques et métaphysiques.

Dès son début le catholicisme, méconnaissant la continuité sociale, montra son inaptitude à comprendre et a rendre justice, aux doctrines produites en dehors de son sein. Les plaisanteries de saint Augustin sur le paganisme sont aussi superficielles que celles de Voltaire sur le christianisme. Certes une religion qui avait présidé à de si grandes destinées, qui avait gouverné l’évolution esthétique de la Grèce et la noble activité du peuple-roi, devait nécessairement être autre chose