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l’Europe occidentale s’est trouvé placé dans une situation plus ou moins analogue à celle de I’Angleterre ; et l’on pent dire que nous avons tous notre question de l’Inde. M. Congrève a dû surtout porter son attention sur la question spéciale, mais d’une si haute importance, qu’il avait entrepris de trailer. C’est pour cela que je crois convenable, pour le public français, d’indiquer d’une manière sommaire, mais distincte, les principes fondamentaux d’après lesquels la doctrine positive apprécie et juge les rapports des peuples entre eux, et surtout ceux des populations avancées avec celles qui le sont relativement moins. Un rapide aperçu de l’état des opinions actuelles sur ce sujet montrera l’urgence de faire prévaloir enfin des principes fixes d’appréciation, dans des questions livrées au plus grand désordre, et où prevalent nécessairement d’assez basses inspirations.

Laissons de côté, pour le moment, l’Angleterre, plus spécialement intéressée dans la question, et voyons comment, en France, se partagent les opinions sur ce sujet, et en général sur la nature dea relations de l’Occident avec les autres peuples