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sement où nous l’avons trouvée, et que, dès lors, elle souffrira infiniment plus qu’étant en notre pouvoir. Ce prétexte me semble sans valeur, et je demande avant tout s’il a pour objet de justifier le maintien permanent, ou temporaire de notre autorité. Si c’est, comme je le suppose, du dernier mode qu’il s’agit, qu’on nous fixe la limite de cet exercice ; et si les Indiens supportent encore pendant ce temps notre tutelle, quelle est, approximativement, l’époque à laquelle elle devra cesser ? Nous absorbons déjà tout le gouvernement de ce pays, et nous l’annulerons bien plus encore, si nous parvenons à étouffer la révolte actuelle. Si l’on nous laisse juges du moment opportun pour cette retraite, nous ne l’effectuerons jamais : il y a donc absurdité à nous arroger le droit d’une semblable