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remplir le but de toute vraie religion. Le catholicisme a rendu les plus grands services dans le passé, mais il n’est plus qu’à l’état de souvenir. Loin de moi cependant la pensée de le déprécier, car je reconnais qu’il pourra encore influer sur bien des individualités, jusqu’à ce que la nouvelle doctrine, qui doit le remplacer, soit entièrement acceptée.

Puisque le christianisme n’a plus ma foi, et que je ne puis le regarder comme le guide de la conduite privée, ou comme le régulateur de la vie publique, dès lors je dois repousser avec force toute tentative faite pour l’imposer à d’autres nations et pour le propager, même par voie de persuasion, chez des peuples où il existe une organisation religieuse différente.