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s’est trouvée, par là, consommée. La vérité de cette proposition ne saurait être discutée.

L’Inde ne menaçait la civilisation occidentale, ni même orientale, d’aucun danger. Aucune armée envahissante n’était sortie de ce vaste pays pour conquérir les États voisins. L’histoire entière témoigne, du contraire, que, comme l’Italie moderne, l’Inde fut toujours victime plutôt que bourreau.

Enfin, il est impossible ici de mettre en avant les arguments dont on a étayé l’occupation de l’Amérique et de l’Australie par les nations plus policées. Il ne s’agit plus, en effet, d’une vaste étendue de pays à peine peuplée, dont les in-