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l’homme fort après son sommeil ! » Si, après ces deux siècles douloureux, nous pouvions entendre quelques échos de cette puissante voix, animée de tant de force pour exprimer ses nobles sentiments et pour servir d’organe à ceux de ses compatriotes, peut-être serions-nous illuminés d’un peu de cet enthousiasme qui se manifesta chez le poète par les plus éclatantes beautés, et chez l’homme d’État par les plus hautes actions !

Mais revenons à notre évêque et à notre politique. Il faut convenir que leur langage n’est, au fond, qu’une futilité solennelle ; que leur commission divine, leur charge de gardiens d’âmes ne peuvent avoir de valeur qu’auprès de leurs amis et ne présentent pas une base