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Philippe de Champaigne. — Sur Éliézer et Rébecca, par Nicolas Poussin : Coup d’œil sur les premières conférences. — L’Académie néglige ce genre d’exercices. — Reprise des conférences sur les instances de Colbert. — Ce ministre préside, le 10 octobre 1682, la distribution des prix faite aux élèves de l’Académie. — Il prend place entre le chancelier et le recteur. — L’historiographe donne lecture d’une conférence écrite par Philippe de Champaigne. — Description du tableau Éliézer et Rébecca. — Éloge de Poussin. — Mérite de sa composition. — Unité d’action. — Sage ordonnance des groupes. — Expression des figures, des draperies. — Philippe de Champaigne reproche à Poussin de s’être servilement inspiré de l’antique. — Le Brun prend la défense de Poussin. — L’artiste est l’interprète de la nature. — Concurrents et copistes. — Les artistes grecs et les modernes. — Philippe de Champaigne poursuit son discours. — Analyse du groupe des jeunes filles qui accompagnent Rébecca. — De la couleur. — Alliance du paysage avec une scène historique. — Poussin s’est-il montré suffisamment respectueux de la vérité en supprimant les chameaux dont il est fait mention dans l’Écriture ? — Réponse de Le Brun. — Maxime de Poussin sur les modes particuliers de la peinture comparée à la musique. — Exemples cités par Le Brun à l’appui de sa thèse. — L’Académie ne se rend pas unanimement aux avis de Le Brun. — Discussion générale. — Opinion de Coypel. — Jugement de Le Brun sur Carrache. — Colbert clôt le débat 
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Nicolas-Pierre Loir. — Sur l’Hiver ou le Déluge, par Nicolas Poussin : Le Déluge est l’un des derniers ouvrages de Poussin. — Cette composition se rattache à trois autres tableaux du maître. — L’hiver est un thème ingrat pour le peintre. — Description du tableau. — Harmonie de l’ensemble. — La lumière. — Les tons des draperies. — L’expression générale 
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Jean Nocret. — Sur le Ravissement de saint Paul, par Nicolas Poussin : Description du tableau. — Contours, attitudes, expression, jeux de lumière, proportions. — Perspective aérienne. — Composition. — Draperies. — Ce que Nocret appelle les « commandements du sujet ». — Richesse du coloris. — Accessoires. — Unité 
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Michel Anguier. — Sur l’Art de traiter les bas-reliefs : Mérite du discours d’Anguier. — C’est le texte du sculpteur qu’on va lire. — Examen du Passage du Rhin, bas-relief donné au concours de 1672 pour le prix de Rome. — Plans multiples. — Saillie des figures. — Ce n’est pas d’après cette méthode que sont conçus les bas-reliefs antiques. — Le spectateur d’un bas-relief se tient toujours éloigné de l’œuvre sculptée. — Le bas-relief ne comporte pas plus de quatre plans. — Proportions à observer dans la saillie des figures sur chacun des plans. — Anecdote. — Nécessité de recourir à l’étude de l’antique. — Lois générales observées par les sculpteurs anciens. — Le bas-relief est dépendant du style de l’édifice où il doit prendre place. — Du caractère des figures et des draperies dans un bas-relief destiné à un monument dorique. — Les proportions ramassées indiquent des gens de basse condition. — Des bas-reliefs destinés à des monuments d’ordre corinthien ou composite. — Les bas-reliefs antiques connus des modernes ont été enlevés du lieu pour lesquels ils avaient été sculptés. — Le bas-relief exige peu de personnages. — Il est bon de placer le modèle d’un bas-relief, à titre d’essai, au lieu que doit occuper l’œuvre définitive. — Tous les sujets ne sauraient être convenablement traités en bas-relief. — Les anciens ont généralement posé les figures de leurs bas-reliefs de trois quarts ou de profil. — Écueils à éviter dans la représentation d’un personnage posé de face. — On ne sculpte généralement que des figures en pied sur un bas-relief 
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