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vertus, puisqu’il est l’ennemi des vertus domestiques.

Cette époque fut plus souillée qu’aucune autre par de grandes atrocités. Elle fut celle des massacres religieux, des guerres sacrées, de la dépopulation du nouveau monde.

Elle y vit rétablir l’ancien esclavage, mais plus barbare, plus fécond en crimes contre la nature, et l’avidité mercantile commercer du sang des hommes, les vendre comme des marchandises, après les avoir achetés par la trahison, le brigandage ou le meurtre, et les enlever à un hémisphère pour les dévouer dans un autre, au milieu de l’humiliation et des outrages, au supplice prolongé d’une lente et cruelle destruction.

En même temps l’hypocrisie couvre l’Europe de bûchers et d’assassins. Le monstre du fanatisme, irrité de ses blessures, semble redoubler de férocité, et se hâter d’entasser ses victimes, parce que la raison va bientôt les arracher de ses mains. Cependant l’on voit enfin reparoître quelques-