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rêt déterminera l’étendue de ſes connoiſſances.

Ordre dans lequel elle acquerra des idées. Quant à l’ordre, dans lequel elle acquerra, il aura deux cauſes. L’une ſera la rencontre fortuite des objets, l’autre la ſimplicité des rapports ; car elle n’aura des notions exactes de ceux qui ſuppoſent un certain nombre de comparaiſons, qu’après avoir étudié ceux qui en demandent moins.

Il eſt poſſible de ſuivre les progrès que la ſeconde de ces cauſes pourra lui faire faire ; il n’en eſt pas de même de ceux qu’elle devra à la premiere. Mais c’eſt une choſe aſſez inutile, & chacun peut faire à ce ſujet les ſuppoſitions