Page:Condillac - Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre, 1776.djvu/81

Cette page n’a pas encore été corrigée

En effet, si d’un côté nous avons vu que la terre est la source des productions, et par conséquent des richesses, nous voyons de l’autre que l’industrie donne de la valeur à quantité de productions, qui, sans elle, n’en auroient pas. Il est donc démontré que l’industrie est aussi, en dernière analyse, une source de richesses. Nous répandrons bientôt un nouveau jour sur cette question. Elle a été fort obscurcie par quelques écrivains.


Un marchand a fait des avances. Elles consistent dans le prix qu’il a donné pour les choses qu’il veut revendre, dans les frais de voiture, dans ceux de magasin, et dans les dépenses journalières qu’il fait pour conserver ses marchandises.