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qui ne se conduisoient que par des principes de finance, ne pouvoient pas songer aux moyens de faire fleurir l’agriculture.

Avec cette politique financière, les monarques se croyoient puissants, ou se flattoient de le devenir. Mais les siecles reculés où je les fais vivre, doivent leur faire pardonner cette erreur. Ils ne prévoyoient pas avec quelle facilité les empires les plus riches, sur-tout ceux de l’Asie, seroient renversés ; et ils pouvoient croire qu’il y auroit quelque jour des conquérants financiers. Ils se sont trompés.


Lorsque le commerce jouit d’une liberté entière, on peut avoir un grand nombre de concurrens ; et alors les