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quelques branches de commerce. Aux moyens qu’elles employoient, on n’auroit pas deviné qu’elles vouloient s’enrichir.

Lorsque le gouvernement fait continuellement des emprunts, l’intérêt de l’argent est nécessairement fort haut : il l’est sur-tout dans un temps où le luxe, qui ne met point de bornes aux besoins, fait une nécessité aux plus riches d’emprunter. Si ce sont les citoyens qui prêtent à l’état, les fonds sortent du commerce, pour faire subsister sans travail une multitude de rentiers, gens inutiles, dont le nombre croît continuellement. Si ce sont des étrangers, les fonds sortent non-seulement du commerce, ils sortent encore de l’état qui se ruine insensiblement.

Alors les négociants qui trouvent difficilement à emprunter, ou qui ne trouvent qu’à gros intérêts, sont dans l’impuissance