Enfin nous avons vu combien, pour être produites et conservées, les richesses ont besoin d’une puissance qui protège le cultivateur, l’artisan, l’artiste et le marchand, c’est-à-dire, qui maintienne l’ordre sans avoir de préférences.
Les travaux de cette puissance concourent donc à l’accroissement comme à la conservation des richesses.
D’après ce résumé, il est aisé de juger quelle est la nation qui doit être la plus riche.
C’est celle où il y a à-la-fois le plus de travaux dans tous les genres.
Toutes les terres sont-elles aussi bien cultivées qu’elles peuvent l’être ? Tous les ateliers des artisans et des artistes sont-ils remplis d’ouvriers continuellement occupés ? Des marchands en nombre suffisant font-ils circuler promptement et continuellement tout ce qui surabonde ? Enfin la vigilance de la puissance souveraine, ce travail qui