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AUX CANADIENNES

on donnerait à l’éducation, à la colonisation, à l’agriculture, au commerce, à l’industrie, à toutes les activités.

Il y a chez nous une infinité de femmes aux prises avec les cruelles difficultés de la vie. Sondez un peu aux heureux changements qu’apporterait le règne de la tempérance.

Dans les foyers aujourd’hui sordides, misérables, il y aurait du bien-être. L’aisance remplacerait la gêne. Les noirs soucis, les dévorantes inquiétudes ne rongeraient plus le cœur des pauvres mères. Leur labeur écrasant, serait allégé.

Cette jeune et généreuse terre canadienne où nous avons eu le bonheur de naître — que nous n’aimerons jamais assez — on en ferait une terre non seulement de richesse mais de noblesse, de beauté, et nous sentirions ce que la bonté divine peut répandre de bénédictions sur un peuple.


* * *


Mesdames, ne dites pas : Les hommes ont toujours bu, ils boiront toujours.