lui permet de faire admirer sa force. Elle n’égale pas encore celle de M. de Montbrun, mais elle n’est pas du tout à mépriser. Et quand tous les deux se mettent à ramer, La Mouette semble voler sur les flots.
Vous pensez si Maurice chante volontiers et sur cette mer rayonnante, sous ce vaste ciel, sa voix incomparable a un charme bien profond. Des étincelles de feu courent dans l’écume du sillage, et le long du rivage. Pour Angéline et Maurice, ces promenades doivent avoir une beauté de rêve. Ceux-là peuvent dire comme Albert de la Ferronnays : « Ce serait un blasphème de penser que Dieu ne nous a pas créés pour le bonheur. »
Bonsoir, chère amie.
Nous avons fini nos foins, et je dirais volontiers que je n’y ai pas nui, mais Angéline trouve que je m’en fais bien accroire, —