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transport, et pourtant, il me semble que vous me verrez arriver sans plaisir. Mais vous avez l’âme généreuse, et j’aurai toujours pour vous les sentiments du plus tendre fils.

Non, je n’aurais pas ce triste courage de mettre une main souillée dans la sienne !

Votre fils de cœur,

Maurice Darville.

(Maurice Darville à Angéline de Montbrun)
Mademoiselle,

Je vous remercie simplement. Ni le bonheur, ni l’amour ne se disent. Du cœur ému dans ses divines profondeurs, ce sont des larmes qui jaillissent. Dieu veuille qu’un jour vous connaissiez l’ineffable douceur de ces larmes.

Mademoiselle, puissiez-vous m’aimer un jour comme je vous aime.

Vôtre à jamais,

Maurice Darville.