Cette parole me frappait beaucoup, et faisait rêver mon jeune esprit, quand je m’arrêtais à regarder le Saint-Laurent.
Je vous en prie, prenez la direction de toute ma vie, et veuillez faire agréer à Mlle de Montbrun, avec mes hommages les plus respectueux, l’assurance de ma reconnaissance sans bornes.
Monsieur, je voudrais pouvoir vous dire mon bonheur et ma gratitude.
(Charles de Montbrun à Maurice Darville)
Merci de m’accepter si volontiers. Vous ai-je dit que je ne consentirais pas au mariage d’Angéline avant qu’elle ait vingt ans accomplis ? mais je n’ai pas d’objections à ce qu’elle vous donne sa parole dès maintenant, et puisque nous en sommes là, je m’en vais vous demander votre attention la plus sérieuse.
Et d’abord, Maurice, voulez-vous conserver les généreuses aspirations, les nobles élans, le chaste enthousiasme de vos vingt