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Non, vous n’aurez pas ce triste courage de me renvoyer désespéré. J’ai foi en votre cœur si tendre, si profond.

Vôtre, à jamais.

Maurice.


(Angéline de Montbrun à Maurice Darvil)

Maurice, pardonnez-moi.

Cette résolution de ne pas vous recevoir, vous pouvez me la rendre encore plus difficile, encore plus douloureuse à tenir, mais vous ne la changerez pas.

Et faut-il vous dire que le ressentiment n’y est pour rien.

Cher ami, je n’en eus jamais contre vous. Non, vous n’avez pas trompé sa noble confiance, non, vous n’avez pas manqué à votre parole, et moi aussi je tiendrai la mienne.

Mais croyez-moi, ce n’est pas avec un sentiment dont vous avez déjà éprouvé le néant, que vous rempliriez le vide de votre cœur et de vos jours.

Je le dis sans reproche. Ô mon loyal, je n’ai rien, absolument rien à vous pardonner.