M. le Secrétaire perpétuel signale, parmi les pièces imprimées de la Correspondance :
1o Institut international de Physique Solvay. Le Magnétisme. Rapports et Discussions du sixième Conseil de Physique, tenu à Bruxelles du 20 au 25 octobre 1930.
2o Maurice Lecat. L’Azéotropisme. La tension de vapeur des mélanges de liquides. Bibliographie.
Généralisant des résultats dus à l’un de nous[1], nous allons esquisser la démonstration du théorème suivant :
Soit C la courbe F(ξ, η) = 0, dont les coefficients se trouvent dans un corps algébrique fini k, le corps de base. Soit Z une fonction algébrique multiforme des points de C, non ramifiée sur C, racine d’une équation
où les coefficients des sont supposés être également dans k. Alors, pour tout point algébrique (ξ, η) sur C, le discriminant relatif du corps k (ξ, η, Z) par rapport à k (ξ, η) divise un entier rationnel fixe.
Soient L le corps des fonctions rationnelles à coefficients dans k, considérées comme fonctions de points sur C, et R = L (Z). Soient P, P′ deux points auxiliaires fixes de C dont nous supposerons les coordonnées algébriques et préalablement adjointes à k. Soient respectivement oP, OP les anneaux des fonctions de L et de R finies partout, sauf en P. OP, qui est l’ensemble des éléments de R entiers par rapport à oP, est un op-module fini. Soit en effet ζ une fonction de oP ; les éléments de P sont entiers par rapport à k[ζ], anneau des polynômes en ζ à coefficients dans k ; donc,
- ↑ A. Weil. Thèse. Paris, 1928, et Acta math., 52, 1928, p. 281.