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grands pays par des Comités locaux qui nous ont apporté une précieuse collaboration. Tous ces rapports ont été confiés aux savants ou techniciens les plus qualifiés par leurs travaux et leurs recherches personnelles pour traiter avec la plus grande compétence les sujets qui leur étaient confiés.

Le Congrès s’est ouvert le 5 juillet dernier ; toutes les séances se sont tenues à la salle Pleyel, sauf la séance d’ouverture qui a eu lieu sous la présidence de M. le Président de la République dans le grand Amphithéâtre de la Sorbonne ; plus de 1 300 membres étaient inscrits, et l’on peut évaluer à 800 le nombre des Congressistes présents à Paris. Quarante pays environ avaient des représentants, 17 des délégations officielles.

Le nombre des rapports présentés a été de 244 dont 154 confiés à des étrangers et 90 à des Français. Le nombre des rapporteurs étrangers présents à Paris, et ayant pu, par conséquent, exposer eux-mêmes leurs rapports a été de 88. Nous ne pouvons songer à les nommer tous ici. Citons seulement ceux qui prirent la parole à la première section consacrée à la Science de l’Électricité et du Magnétisme. Cette section, présidée par M. H. Abraham, entendit les rapports de MM. da C. Andrade, Debye, Fermi, R. de L. Kronig, Me Lennan, London, Rausch von Traubenberg, Richardson, Schrœdinger, Sommerfeld, Wertenstein, Zeeman. Cette énumération montre qu’indépendamment de nos collègues français, les noms les plus représentatifs de la Physique moderne étaient présents à cette section, il en est résulté une mise au point de premier ordre des grandes questions soulevées aujourd’hui par les théories de l’Électricité et du Magnétisme.

Ce que nous venons de dire de la première section s’applique à toutes les autres ; l’œuvre du Congrès s’étendra donc bien au delà des quelques jours pendant lesquels il s’est tenu ; elle sera rassemblée dans une très importante publication de 10 à 12 volumes admirablement représentative de l’état actuel de la Science de l’Électricité et de ses Applications. Je me propose, en temps utile, d’en faire hommage à l’Académie.


CHIMIE PHYSIQUE. — Étude quantitative de l’adsorption des cations métalliques par la cellulose. Note de M. P. Pascal et Mlle  J. Hansot.

On sait que la cellulose retient par adsorption les métaux lourds dont on laisse les solutions salines à son contact[1].

  1. Vignon, Comptes rendus, 116, 1893, p. 517, 584 et 645.