Un très important Congrès international d’Électricité a eu lieu à Paris, sous ma présidence, du 5 au 12 juillet dernier. Il me paraît intéressant de donner à l’Académie quelques renseignements à ce sujet.
Ce Congrès, organisé par la Société française des Électriciens, la Société française de Physique, le Comité électrotechnique français et l’Union des Syndicats de l’Électricité, était destiné à commémorer le cinquantenaire du célèbre Congrès international des Électriciens tenu à Paris en 1881, où, comme on le sait, fut fondé le système actuel des Unités électriques. Il devait renouer la chaîne des grands Congrès internationaux d’Électricité qui s’étaient tenus à Paris (1889), Chicago (1893), Paris (1900), Saint-Louis (1904).
Depuis cette époque, d’assez nombreuses réunions internationales ont eu lieu, les unes consacrées uniquement à la Science pure, les autres uniquement aux applications. Il nous a paru que le moment était particulièrement favorable pour rapprocher les deux points de vue dans une grande manifestation d’ensemble. Le caractère essentiel du Congrès de 1932 a donc été à la fois scientifique et technique, à l’exclusion de toute considération industrielle ou financière. Il était divisé en treize sections, à savoir :
1o Science de l’Électricité et du Magnétisme ;
2o Mesures électriques ;
3o Production et transformation de l’énergie électrique ;
4o Transmission et distribution de l’énergie électrique ;
5o Traction électrique ; applications mécaniques ;
6o Éclairage électrique ; photométrie ;
7o Électrochimie, électrométallurgie ; piles et accumulateurs ;
8o Télécommunications par fil ;
9o Phénomène de haute fréquence ;
10o Radiologie ; électrobiologie ;
11o Électricité atmosphérique ; magnétisme terrestre ;
12o Applications diverses ;
13o Histoire et enseignement de l’Électricité.
La liste des rapports prévus avait été dressée par un Comité scientifique et technique présidé par M. P. Langevin et assisté dans la plupart des
