TABLEAU À FAIRE.
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Après avoir vérifié les résultats de Collins [1] sur la bande OH (λ = 0μ,97) de l’eau (qui se déplace et augmente d’intensité quand la température s’élève), j’ai étudié la bande OH du phénol au voisinage de λ = 0μ,97 à l’aide du spectromètre à cellule photorésistante décrit par M. Freymann [2]. Pour cette bande j’ai fait les recherches suivantes en me bornant dans chaque cas à faire des mesures pour une épaisseur constante :
I. Phénol pur, fondu, à diverses températures. — Le phénol à l’état pur et fondu a une bande OH large et asymétrique (on ne saurait dire si elle est double). Lorsqu’on élève la température de la substance de 63° à 140° la bande augmente d’intensité et se déplace vers les courtes longueurs d’onde d’environ 77 Å ; son maximum va de λ = 9853 Å à λ = 9776 Å.
II. Phénol dissous dans CCI4 (dissolvant sans moment électrique et sans doubles liaisons). — a. À différentes concentrations :
Alors que la bande OH des alcools saturés est simple [3], j’ai trouvé que la bande OH du phénol présente deux composantes : les maxima sont pour l’une A à 9738 Å et pour l’autre B à 9892 Å.