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durant un instant est égal à celui, qui se trouve de plus au delà de cette section au bout du même instant. À une première approximation, ne dépend pas de et il vient successivement

(3)

» Multiplions la dernière (3) par et intégrons en déterminant la constante au moyen de la condition précédente d’incompressibilité, nous aurons

(4) d’où


Portant dans la relation (1), spécifiée pour la surface libre, les valeurs de et de données par (3) et (4), il vient

(5)

» L’intégrale première de cette équation, si l’on appelle une constante, est

(6)


ou sensiblement, en déterminant de manière que la dérivée de en s’annule pour développant l’exponentielle jusqu’au terme en et observant qu’on peut, d’après (5), remplacer, dans ce terme, par

(7)


Au sommet de l’onde, où et où la dérivée de en est nulle, cette formule (7) devient qui a été trouvée expérimentalement par J. Russell et vérifiée par M. Bazin. Si l’onde était négative ou que (alors valeur minimum de ) fût la même dérivée, nulle pour serait imaginaire, d’après (6), pour on ne peut donc pas appliquer aux ondes négatives la théorie actuelle, ni, par suite, l’hypothèse consistant à admettre que dépendent seulement de ou que, même à une seconde approximation, l’onde se propage uniformément et sans se déformer. En effet, J. Russell et M. Bazin ont reconnu que ces ondes s’altèrent promptement et qu’elles sont d’ailleurs suivies de plusieurs autres, alternativement positives et négatives : on doit se contenter jusqu’à présent, à