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M. Zaliwski lit un Mémoire ayant pour titre : « Attraction universelle des corps par l’électricité ».

/■Ce Mémoire est renvoyé à l’examen d’une Commission composée de

MM. Becquerel et Babinet.)

MÉMOIRES PRÉSENTÉS.

mécanique. — Mémoire descriptif dune roué destinée à produire la détente de la vapeur, et à faire varier la course d’admission par degrés aussi petits qu’on voudra entre toutes les limites possibles, la course des leviers de

■ manœuvre restant constante ; par M. Mahistre. (Extrait par l’auteur.)

(Commissaires, MM. Morin, Combes, Séguier.)

« La plupart des mécanismes employés pour produire la détente de la vapeur présentent de graves inconvénients. C’est ainsi, par exemple, que certains tiroirs à recouvrements supprimant la force motrice par une décharge prématurée, le piston doit achever sa course en vertu de la vitesse acquise. D’autres interceptent trop tôt la communication entre le cylindre et le condenseur ; alors la vapeur, laissée derrière le piston paria décharge précédente, se trouve soumise à une compression qui ne peut donnerjieu qu’à une condensation ou à un accroissement de résistance, et cela pendant que la force motrice de la vapeur diminue par l’effet de l’expansion, ^nfin, quand on fait varier la détente, soit par les moyens ci-dessus, soit par d’autres venus à ma connaissance, on est obligé de changer la course de la «lissière ; or, quand celle-ci a travaillé quelque temps sur une surface donnée, il s’est fait des épaulements aux deux limites de la course ; il en résulte que lorsqu’on change celle-ci, la glissière se soulève et l’on perd tous les avantages de la détente. De plus, si l’admission de vapeur est très-petite, la glissière découvre à peine la lumière ; alors, pour pouvoir fournir à la machine la quantité de vapeur qui lui est nécessaire, il faut produire dans le générateur un accroissement de pression considérable.

La roue à détente variable que j’ai l’honneur de soumettre au jugement de l’Académie a pour but d’obvier à ces inconvénients.

a Pour s’en faire une idée sommaire, sans le secours d’une figure, que l’on imagine une roue cylindrique montée sur l’arbre de la manivelle ou sur un arbre latéral-, par le centre je mène deux plans diamétraux interceptant par exemple les -^ de la demi-circonférence ; je creuse cette roue