M. Persoz envoie une série de propositions faisant suite au mémoire sur l’état moléculaire des corps, qu’il a présenté en mai 1835.
M. Bras, qui a déjà adressé à l’Académie plusieurs démonstrations différentes du théorème sur la somme des trois angles du triangle, en envoie une nouvelle et annonce que ce sera la dernière.
M. Leroy d’Étiolles adresse à l’Académie un nouvel instrument destiné à écraser la pierre dans la vessie, au moyen d’une pression graduée. Cet instrument se distingue de ceux qu’on a proposés dans le même but, en ce qu’il offre un écrou brisé dont les deux moitiés ne viennent mordre la vis qu’au moment où celle-ci doit agir. M. Leroy dit qu’il a le premier appliqué aux instruments lithotriteurs ce système d’écrous qui, suivant lui, rend leur action à la fois plus rapide et plus sûre.
M. le Ministre des affaires étrangères transmet le recueil des observations faites à l’observatoire royal de San-Fernando, à Cadiz, recueil qui lui a été adressé par l’ambassadeur de France en Espagne.
Plusieurs naturalistes ont déjà considéré les débris de corps organisés que renferment différents terrains, comme des données à l’aide desquelles on peut arriver à la détermination des températures correspondantes à chacune de ces formations, mais ils n’ont guère étudié sous ce point de vue que des végétaux ou des animaux appartenant à la seule classe des vertébrés. M. Deshayes fait remarquer que, pour ce genre de recherches, les animaux marins, comme vivant dans des conditions de température plus constantes, semblent devoir mériter une attention plus particulière. Les mollusques et les zoophytes, que le peu d’activité de leurs mou-