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L’auteur termine par cette conclusion générale :

« On voit donc que les étoffes de diverses natures chimiques, ne présentent pas de grandes différences dans les poids d’eau qu’elles sont susceptibles d’absorber respectivement dans les mêmes circonstances. Cependant si on les prenait dans la condition où elles se rapprocheraient le plus de l’état de pureté et où elles seraient amenées à l’état physique le plus analogue, il me semble que l’on pourrait établir les rapports suivants, en prenant 100 parties d’étoffe à l’état normal, qu’on exposerait jusqu’à saturation dans une atmosphère saturée d’eau à la température de 20°.

100 d’étoffe normale de ligneux absorberaient 25 de vapeur d’eau.
100 d’étoffe normale de soie eux absorberaient 29 de vapeur d’eau.
100 d’étoffe normale de laine ux absorberaient 32 de vapeur d’eau.
CHIRURGIE.Considérations sur les vessies à cellules ; par M. Civiale.

Ce mémoire a pour objet les vessies à cellules, c’est-à-dire à parois dans lesquelles se sont développées des poches, produites par la hernie de la membrane muqueuse à travers les fibres éraillées de la couche musculaire. L’auteur distingue ces cellules, ces poches, en deux séries, suivant qu’elles sont logées entre les divers plans musculeux de la vessie, ou tout-à-fait extérieures à cet organe. Il expose la manière dont elles prennent naissance par les efforts violents et multipliés d’expulsion que rend nécessaires tout obstacle au cours naturel de l’urine, et il indique les caractères propres à faire reconnaître leur existence. Le plus important de ces caractères consiste dans la manière dont sort l’urine ou l’eau injectée qui, au lieu d’un jet plein et continu comme à l’ordinaire, en forme un irrégulier, saccadé et intermittent.

L’auteur s’occupe ensuite du rôle que les cellules vésicales jouent dans les catarrhes de vessie qu’elles occasionent fort souvent, qu’elles entretiennent et aggravent toujours, et qui souvent même sont bornés à leurs seules parois. Les injections fréquentes d’eau tiède sont le moyen qu’il indique comme étant celui qui produit les meilleurs effets. Mais c’est surtout l’influence des cellules vésicules dans l’affection calculeuse que M. Civiale s’est attaché à démontrer ; il pense que les instruments de la lithotritie suppléent à l’insuffisance des autres moyens d’exploration, et qu’avec leur secours on peut reconnaître si une vessie à cellules contient ou non des calculs, et si ces corps sont libres ou chatonnés dans les cellules.

Enfin il cherche à montrer par l’exposé sommaire de plusieurs faits,