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Mémoire concernant la parallaxe annuelle de certaines étoiles.
(Lu le 6 mars 1813 à l’Académie de Dublin ; imprimé dans le 12me volume
des Irish Transactions.)

Douze mois d’observations conduisent Brinkley aux parallaxes suivantes :

de l’Aigle
3″,0
Arcturus
1″,1
de la Lyre
0″,7
du Cygne
0″,9

du Dragon passe au méridien une demi-heure seulement avant la Lyre. La différence de hauteur de ces deux étoiles n’est pas tout-à-fait de 13°. La cause, quelle qu’en fût la nature, qui rendrait les observations de la Lyre inexactes et donnerait à cette étoile une apparence de parallaxe, semblerait devoir produire le même effet sur du Dragon ; or, les observations que Brinkley a faites de du Dragon, ne conduisent à aucune parallaxe appréciable.

Recherches analytiques sur les réfractions astronomiques ; comparaison des tables qui en résultent avec les observations de quelques étoiles circumpolaires.
(Lu le 9 mai 1814 à l’Académie de Dublin ; imprimé dans le tome 12me
des Transactions of the Royal Irish Academy).

Brinkley obtient l’équation différentielle de la trajectoire du rayon lumineux, telle que Laplace l’a donnée dans la Mécanique céleste, mais en partant seulement de la loi du sinus, et sans recourir à la considération des attractions moléculaires à petites distances. Il trouve à cela, dit-il, l’avantage de ne rien supposer sur la nature de la lumière. Cet avantage, en le supposant réel, n’est pas, ce me semble, de longue durée, car bientôt l’auteur introduit dans ses formules, une expression à laquelle la force réfractive de l’air doit être proportionnelle : or cette expression n’a un sens que dans la théorie de l’émission !

L’intégrale de Brinkley a une forme commode. Des deux parties qui la composent, la première donnerait la valeur de la réfraction si la terre était plane ; la seconde fait connaître l’effet de la courbure des couches atmosphériques. On voit ainsi aisément, que jusqu’à 74° du zénith, cette dernière partie peut être négligée et que l’autre est indépendante de la loi de la densité de l’air.