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de mon oncle étaient morts : Louis Bouilhet, Jules Duplan, Ernest Lemarié, Théophile Gautier, Jules de Goncourt, Ernest Feydeau, Sainte-Beuve ; d’autres s’étaient éloignés. Les relations avec Maxime Ducamp n’étaient plus que fort rares ; dès 1852 les deux amis commencèrent à ne plus suivre les mêmes routes, leur correspondance le témoigne.

En amitié, mon oncle était parfait, d’un dévouement absolu, fidèle, sans envie, plus heureux du succès d’un ami que du sien propre, mais il apportait dans ses relations amicales des exigences que parfois supportaient difficilement ceux qui en étaient l’objet. Le cœur auquel il s’était lié par un amour commun de l’art (et toutes ses liaisons profondes avaient cette base) devait lui appartenir sans réserve.

Lorsque, cinq ans avant de mourir, il