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de la table, Sainte-Beuve, M. et Mme  Sandeau, M. et Mme  Cornu, ces derniers amenés par Jules Duplan, le si fidèle ami de Gustave Flaubert ; Charles d’Osmoy, Théophile Gautier venaient aussi très souvent, et le dimanche la porte s’ouvrait plus grande, les amis étaient nombreux.

Cette époque fut pour mon oncle le début de plusieurs relations qu’il conserva jusqu’à sa mort. Il fréquentait assidûment le salon de la princesse Mathilde ; il y trouvait réunis des savants, des artistes, quelques amis intimes et goûtait fort ce milieu intellectuel et mondain. Il alla aussi aux Tuileries et fut invité à Compiègne ; de son séjour au château lui était venue la pensée d’un grand roman qui devait mettre en présence les civilisations française et turque.

Puis il y avait aussi les dîners chez Magny qui, au début, ne comptaient