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le règne de Louis-Philippe. Sur le dessus des portes d’entrées, il y avait, en manière de bas-reliefs, de vilains moulages, d’après les saisons de Bouchardon, et le chambranle de la cheminée du salon représentait à ses deux angles deux momies en marbre blanc, souvenir de la campagne d’Égypte.

Les pièces étaient peu nombreuses, mais assez vastes. La grande salle à manger qui occupait, au rez-de-chaussée, le centre de la maison, s’ouvrait sur le jardin par une porte vitrée flanquée de deux fenêtres en pleine vue de la rivière. Elle était agréable et gaie.

Au premier, à droite, un long corridor desservant les chambres ; à gauche, le cabinet de travail de mon oncle. C’était une large pièce, trop basse de plafond, mais très éclairée au moyen de cinq fenêtres dont trois donnaient sur la partie du