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Brossette (L’abbé), né vers 1790, curé de Blangy (Bourgogne) en 1823, au temps où le général de Montcornet luttait contre ses paysans. — L’abbé était lui-même l’objet de leur défiance et de leur haine. C’était le quatrième fils d’une bonne famille bourgeoise d’Autun, un prêtre fidèle, un royaliste convaincu et un homme d’intelligence (Les Paysans). En 1840, il était devenu curé à Paris, dans le faubourg Saint-Germain, et s’employait, sur la demande de madame de Grandlieu, à détacher Calyste du Guénic de madame de Rochefide, pour le ramener à sa femme (Béatrix).

Brouet (Joseph), chouan, mort de blessures reçues au combat de la Pèlerine ou au siège de Fougères, en 1799 (Les Chouans).

Brouin (Jacquette), femme de Pierre Cambremer. — Voir ce nom.

Brousson (Le docteur) soignait le banquier Jean-Frédéric Taillefer, peu de temps avant la mort de ce financier (L’Auberge rouge).

Bruce (Gabriel), dit Gros-Jean, l’un des chouans les plus féroces de la division Fontaine ; impliqué en 1809 dans l’affaire des chauffeurs de Mortagne ; condamné à mort par contumace (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Bruel (Du), chef de division au ministère de l’intérieur, sous l’Empire. — Ami de Bridau père, mis à la retraite dès l’avènement de la Restauration, en relations constantes avec madame veuve Bridau, il venait chaque soir faire sa partie de cartes chez elle, rue Mazarine, avec ses anciens collègues Claparon et Desroches. Ces trois vieux employés étaient appelés les « trois sages de la Grèce » par mesdames Bridau et Descoings. M. du Bruel descendait d’un traitant anobli à la fin du règne de Louis XIV ; il mourut, vers 1821 (La Rabouilleuse).

Bruel (Madame du), femme du précédent. — Elle lui survécut. Elle était la mère de l’auteur dramatique Jean-François du Bruel, baptisé Cursy sur les affiches parisiennes. Bien que sévère bour-