Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

près le tribunal de première instance de la Seine, sous l’Empire. — En 1798, il renseignait et conseillait M. Alain, créancier de Mongenod ; tous deux avaient été clercs chez le procureur. En 1806, le marquis de Chargebœuf alla chercher à Paris Me . Bordin, qui défendit les Simeuse devant la cour criminelle de Troyes, dans l’affaire de la séquestration et de l’enlèvement du sénateur Malin. En 1809, il défendit également Henriette Bryond des Tours-Minières, née La Chanterie, dans l’affaire dite des chauffeurs de Mortagne (Une Ténébreuse Affaire. — L’Envers de l’Histoire contemporaine). En 1816, Bordin fut consulté par madame d’Espard au sujet de son mari (L’Interdiction). Sous la Restauration, un banquier d’Alençon comptait, tous les trois mois, au chevalier de Valois, cent cinquante livres envoyées de Paris par Bordin (La Vieille Fille). Bordin fut, pendant dix ans, l’avoué de la noblesse ; il aurait eu pour successeur Derville (Une Ténébreuse Affaire).

Un M. Bordin (Jérôme-Sébastien), également procureur au Châtelet et, en 1806, avoué au tribunal de la Seine, succéda à Me Guerbet et céda son étude à Sauvagnest, qui la vendit à Desroches (Un Début dans la Vie).

Born (Comte de), frère de la vicomtesse de Grandlieu. — Il se trouvait mêlé, chez sa sœur, dans l’hiver de 1829-1830, à une conversation dans laquelle l’avoué Derville racontait les malheurs conjugaux de M. de Restaud, l’histoire de son testament et sa mort. Le comte de Born prenait la parole et expliquait le caractère de Maxime de Trailles, l’amant de madame de Restaud (Gobseck).

Borniche, gendre de M. Hochon, le vieil avare d’Issoudun. — Il mourut du chagrin d’avoir fait de mauvaises affaires et de n’avoir reçu aucun secours de son père et de sa mère ; sa femme le précéda ou le suivit de près dans la tombe ; ils laissèrent un fils et une fille, Baruch et Adolphine, élevés par leur grand-père du côté maternel, avec François Hochon, autre petit-fils du bonhomme. Borniche devait être calviniste (La Rabouilleuse).

Borniche (M. et madame), père et mère du précédent. — Ils vivaient encore en 1823, alors que leur fils et leur bru étaient morts depuis